ROUTAGE
Routage Statique:
Opère sur la couche 3 du modèle OSI.
Implique la configuration manuelle des itinéraires vers des réseaux spécifiques.
Comprend des routes par défaut pour gérer les réseaux non spécifiés.
Utilise des routes statiques récursives, où l'interface n'est pas notée mais l'IP est utilisée.
Exemple de commandes pour configurer des routes statiques et des routes par défaut.
Mention des routes flottantes qui ont une métrique ou une distance administrative supérieure à celle du routage dynamique.
Routage Dynamique:
Les réseaux directement connectés sont déclarés.
Les protocoles sont exécutés de manière distribuée et itérative sur chaque routeur.
Les algorithmes s'adaptent à l'échelle et détectent les pannes.
Protocoles à Vecteur de Distance (RIP):
Utilise l'algorithme de Bellman-Ford.
La métrique est basée sur le nombre de sauts.
Les meilleures routes sont diffusées toutes les 30 secondes.
Le nombre de sauts est limité à 15 pour éviter les boucles de routage.
Distance administrative est de 100.
Protocoles à État de Lien (OSPF):
Prend en compte la qualité de la bande passante pour établir la meilleure route.
Utilise des messages "Hello" pour établir la liste des voisins.
Utilise un routeur désigné pour centraliser les mises à jour.
Permet de diviser le réseau en zones pour optimiser l'utilisation de la bande passante et les performances.
Distance administrative est de 110.
Utilise l'algorithme de Dijkstra.
Comparaison des Protocoles:
RIP, EIGRP et OSPF diffèrent par leur distance administrative, leur méthode de load-balancing et leur métrique (nombre de sauts, bande passante et délai).
RIP est limité à 15 sauts, EIGRP à 224 sauts, tandis qu'OSPF n'a pas de notion de sauts.
RIP utilise l'algorithme de Bellman-Ford, EIGRP utilise DUAL, et OSPF utilise l'algorithme de Dijkstra.
DHCP Relay:
Explique comment transformer une requête DHCP de broadcast en monodiffusion pour la faire traverser un routeur.


Le Routage Statique
Dans l'architecture d'un réseau informatique, le routage statique joue un rôle clé en acheminant le trafic de manière prévisible et sécurisée. Il s'agit de configurer manuellement les chemins que les paquets de données doivent emprunter pour atteindre leur destination finale. Cette méthode traditionnelle de routage est implémentée sur la couche 3 du modèle OSI (Interconnexion de Systèmes Ouverts) et est souvent privilégiée pour sa stabilité, sa simplicité et le contrôle précis qu'elle offre aux administrateurs réseau.
Une route statique doit être définie pour chaque réseau de destination connu, et une route par défaut peut être utilisée pour gérer tout trafic destiné à des réseaux non spécifiés dans la table de routage. L'avantage de ces routes est leur indépendance par rapport à des protocoles de routage dynamique, éliminant ainsi le risque de mauvaises routes propagées par erreur sur le réseau. De plus, dans les scénarios où la sécurité est une préoccupation majeure, les routes statiques ne divulguent aucune information sur la topologie du réseau, ce qui pourrait être le cas avec le routage dynamique.
Le Routage Dynamique
Contrairement au routage statique, le routage dynamique permet aux routeurs de s'adapter automatiquement aux changements de topologie réseau. Les protocoles de routage dynamique fonctionnent de manière itérative et distribuée, avec chaque routeur disposant d'une vue d'ensemble qui se met à jour en continu. Cela permet une grande échelle et une détection rapide des pannes de réseau.
Cet article décrira les bases du routage dynamique, y compris la déclaration de réseaux directement connectés et l'opération des protocoles de routage dynamique pour une gestion efficace et autonome des itinéraires.

RIP
Le Protocole à Vecteur de Distance
Le Routing Information Protocol (RIP) est l'un des plus anciens protocoles de routage utilisés dans les réseaux informatiques. Fondé sur l'algorithme de Bellman-Ford, RIP utilise le nombre de sauts comme métrique pour déterminer le meilleur chemin vers une destination. Bien que simple, ce protocole a ses limitations, notamment une limite de sauts qui prévient les boucles de routage.
Nous plongerons dans le fonctionnement de RIP, comment il diffuse les informations de routage et la manière dont il a été adapté pour éviter les problèmes communs dans les grands réseaux.

OSPF
Le Protocole à État de Lien
Open Shortest Path First (OSPF) est un protocole de routage à état de lien robuste et largement utilisé. Il prend en compte plus que le simple nombre de sauts, considérant également la bande passante pour déterminer la route optimale. OSPF utilise l'algorithme de Dijkstra, connu pour sa capacité à recalculer les itinéraires les plus courts très rapidement.
Cet article se concentrera sur la mécanique d'OSPF, son utilisation de messages "Hello" pour la découverte des voisins, le rôle du routeur désigné, et comment OSPF divise un réseau en zones pour une meilleure performance et gestion des ressources.

EIGRP
Protocole de Routage Avancé
EIGRP (Enhanced Interior Gateway Routing Protocol) est un protocole de routage avancé développé par Cisco. Il est considéré comme un protocole à vecteur de distance, mais il intègre certaines caractéristiques des protocoles à état de lien, ce qui en fait un choix hybride unique. EIGRP est conçu pour offrir des performances supérieures avec moins de charge sur le réseau, une convergence rapide et une utilisation efficace de la bande passante.
Les caractéristiques qui distinguent EIGRP des autres protocoles de routage :
Métrique Composite: EIGRP utilise une métrique composite basée sur la bande passante, le délai, la fiabilité, la charge et le MTU (Maximum Transmission Unit), offrant ainsi une grande flexibilité et une précision dans le choix du meilleur chemin.
Mise à jour Partielle: EIGRP envoie des mises à jour partielles et liées à des événements, réduisant ainsi la quantité de données de routage échangées sur le réseau et augmentant l'efficacité.
Tables de Routage et de Voisins: EIGRP maintient trois tables principales – une table de voisins, une table de topologie et une table de routage – pour gérer les informations de routage de manière détaillée.
Convergence Rapide: Grâce à l'algorithme DUAL (Diffusing Update Algorithm), EIGRP peut rapidement recalculer les routes en cas de changement de topologie, offrant une convergence rapide sans causer de boucles de routage.
Authentification des Mises à Jour de Routage: EIGRP permet l'authentification des mises à jour de routage, ce qui améliore la sécurité du processus de routage.
Support de Multiples Protocoles de Couche Réseau: Contrairement à RIP et OSPF qui ne prennent en charge que le protocole IP, EIGRP peut supporter divers protocoles de couche réseau grâce à son architecture protocol-independent.
En conclusion, EIGRP est un protocole puissant et flexible, idéal pour les réseaux d'entreprise qui nécessitent une haute disponibilité et une gestion fine du trafic. Avec sa capacité à s'adapter rapidement aux changements de topologie tout en offrant des métriques de routage détaillées, EIGRP est un atout majeur dans l'arsenal d'un administrateur réseau.